Dans cet article, je vous explique comment fonctionnent les pensées intrusives, obsessionnelles et indésirables qui vous font peut-être souffrir.
Je vous présente aussi les grandes lignes du livre sur les TOCS que j’ai écrit et qui constitue l'introduction de mon programme complet sur le traitement du TOC.
Ce dernier présente parmi les meilleures stratégies pour vous aider à vous en libérer.
Un grand nombre de personnes souffrent en silence de pensées intrusives qui s'expriment à travers le trouble obsessionnel-compulsif, un problème encore trop peu et trop mal connu.
Des pensées négatives, tout le monde en a.
Je ne compte d’ailleurs plus celles que j’ai déjà eues moi-même...
Mais certaines de ces pensées deviennent obsessionnelles et répétitives: elles collent littéralement à l’esprit.
C’est souvent à ce moment qu’elles font le plus souffrir!
Ces pensées peuvent aussi prendre de très nombreuses formes: elles peuvent être méchantes envers les autres, immorales, répugnantes, horribles, etc.
Mais elles peuvent aussi porter sur des craintes (avoir peur de l'infidélité de son partenaire ou de tomber malade, entre autres), sur des doutes (à propos de soi-même, de ses propres intentions, de son orientation sexuelle, etc.)
Si vous avez de telles pensées, elles vous font probablement réagir.
Elles vous inquiètent, elles vous dérangent, elles vous font douter de vous-même et elles vous effraient.
Vous cherchez tous les moyens de cesser de penser à ce qui vous dérange.
Autrement dit, vous n’avez pas envie d'avoir ces pensées et, peut-être plus important encore, vous vous demandez pourquoi vous les avez…
Alors laissez-moi vous rassurer tout de suite!
Tout le monde peut avoir des pensées indésirables.
Vous n’êtes donc pas atteint(e) de folie et vous n’êtes pas une mauvaise personne pour autant.
Vous êtes plutôt victime de certaines manières dont votre cerveau (comme celui de tous les autres êtres humains) fonctionne.
En fait, vous êtes tombé(e) dans l’un des pièges que votre cerveau peut vous tendre.
C’est la raison pour laquelle vous, et non pas tout le monde, souffrez de ces pensées répétitives et parfois même obsédantes.
Heureusement, il existe des méthodes éprouvées en thérapie cognitivo-comportementale pour aborder spécifiquement ce problème, et ces stratégies fonctionnent.
Car vous croyez probablement avoir déjà tout essayé pour vous débarrasser de vos pensées, et rien n'a fonctionné jusqu’à présent…
Paul Watzlawick disait quelque chose comme «Si le seul outil connu est un marteau, tout problème sera considéré comme un clou».
Autrement dit, lorsque nous sommes dans une impasse sans le savoir, même si nous avons tout essayé ce que nous connaissions pour en sortir, cela ne signifie pas qu’il n’existe pas d’autres solutions...
C’est pour aider avec ce problème que j’ai écrit mon livre sur le TOC qui est l'introduction de mon programme complet qui vous présentent ces stratégies de manière claire, simple et pratique.
J’y explique comment aborder très différemment le problème, et combien il peut y avoir de la lumière au bout de cet insondable tunnel!
N’oubliez pas qu’il n’y a rien de mauvais ni de défectueux en vous.
Vos pensées indésirables viennent de la manière dont vous vous y êtes pris(e) jusqu’à présent pour vous en débarrasser.
Vous vivez probablement beaucoup d’anxiété par rapport à votre situation.
Ce que vous apprendrez à travers mon livre en introduction et surtout à travers les étapes de mon programme pourra donc vous libérer d’un grand poids!
Les stratégies que vous apprendrez à utiliser ne sont ni lourdes ni complexes.
Mais vous devrez fournir l’effort de les appliquer au moment où vos pensées indésirables se manifesteront.
Vous déferez ainsi progressivement les mauvaises habitudes que vous avez utilisées jusqu’ici et qui font autant «coller» ces pensées à votre esprit et les rendent obsédantes.
Vous apprendrez à voir vos pensées différemment et surtout à ne plus en avoir honte ni à les craindre.
Vous vous demandez alors peut-être si les pensées qui vous font souffrir entrent bien dans la «catégorie» des pensées intrusives et indésirables?
Est-ce bien cela qui vous fait tant souffrir?
Et vous ne voulez pas perdre votre temps à consulter un énième livre pour vous aider.
Vous voulez que cela fonctionne enfin, et je vous comprends!
La première étape que mon livre introduit et qui est élaborée dans mon programme sur le traitement du TOC vous présente les grandes caractéristiques de ces pensées obsessionnelles (doutes, inquiétudes...).
L'objectif est que vous appreniez à les connaître, et à les reconnaître, pour vous assurer de pouvoir agir sur ces dernières.
Si les pensées qui vous font souffrir entrent bien dans cette catégorie, vous saurez aussi que la suite de mes ressources (programme avec le livre en introduction) vous aideront bien à remédier à ce problème.
Et si ce n'est pas vous mais votre enfant ou votre adolescent qui souffre de TOC, mon livre avec mon programme vous aideront à comprendre ce qu'il vit et à l'aider.
Le portrait général des pensées intrusives, obsessionnelles et indésirables…
J’aimerais brosser un tableau plus général en vous présentant plusieurs caractéristiques de ces pensées.
Vos pensées n’ont pas à avoir toutes les caractéristiques suivantes.
Mais cela vous permettra d’avoir une idée d’ensemble, ce qui vous aidera par la suite à mieux comprendre leur fonctionnement très particulier:
Les multiples visages de ces pensées...
Maintenant que vous connaissez les caractéristiques générales, laissez-moi vous donner des exemples de la forme dont ces pensées peuvent se manifester.
Mon objectif ici n’est pas que vous vous disiez: «Voici ma situation! C’est exactement le genre de pensées que j’ai!»
Il existe un trop grand nombre de personnes, de pensées et de situations pour que vous vous y retrouviez exactement.
J’aimerais par contre que vous voyez en quoi consistent ces pensées, pour que vous soyez sûr(e) que mon livre et mon programme vous aideront bien et qu’il vaut le coup de poursuivre votre lecture jusqu’au bout, et surtout d’appliquer les stratégies que je vous présente.
Voici donc les catégories les plus fréquentes de ces pensées (que l'on nomme «obsessions» dans le TOC):
- Les inquiétudes et les doutes (Se concentrer sur des détails qui pourraient mal aller)…
- La peur d’avoir peur;
- Les pensées qui portent sur la peur des maladies, de la souffrance et de la mort;
- Les erreurs, les difficultés, les épreuves personnelles, etc. qui reviennent sans cesse…
- La peur de se blesser ou de blesser les autres (les pensées agressives et violentes qui sont particulièrement impliquées dans la phobie d'impulsion);
- Avoir peur de devenir fou, de perdre le contrôle et d'agir sur le coup de l'impulsion;
- Les pensées dégoûtantes ou humiliantes…
- Les pensées qui se concentrent sur des imperfections corporelles (dysmorphophobie);
- Les pensées érotiques, sensuelles et sexuelles (dont celles sur les relations extraconjugales ou les doutes concernant son orientation sexuelle comme avec le TOC de la crainte d'être homosexuel);
- Les pensées qui n’ont ni queue ni tête (que l'on nomme aussi «obsessions neutres»).
- Les pensées reliées à la peur de la saleté et de la contamination qui s'expriment dans le TOC qui implique le lavage de mains.
- Les pensées associées aux relations amoureuses, comme dans la jalousie maladive et excessive et le TOC du couple.
- Etc. (cet article vous présente une liste exhaustive des pensées obsessionnelles qui pourraient être incluses)
Pourquoi avez-vous ce genre des pensées désagréables de manière répétitive?
Ce problème fait partie des troubles anxieux.
Plus particulièrement, il s'agit du trouble obsessionnel-compulsif (TOC).
Les pensées sont les obsessions et les comportements qui visent à diminuer l’anxiété qu’elles génèrent se nomment les compulsions.
Mais les pensées obsessionnelles ne semblent pas toujours accompagnées de comportements de neutralisation de l'anxiété (les compulsions) comme dans le cas du lavage de mains compulsif associé à la peur de la contamination.
Il s'agit néanmoins de TOC.
En effet, des compulsions peuvent aussi se développer au niveau des pensées.
En ce sens, il ne s'agit pas de gestes ou de comportements physiques mais des manières de penser qui sont compulsives, comme le fait de vouloir se rassurer à répétition.
Ce sont des «compulsions mentales».
Mais encore une fois, vous ne perdez pas la tête et cela n'est pas catastrophique en soi car vos pensées ne sont pas dangereuses et elles ne signifient rien de négatif sur vous, même si elles peuvent nuire à votre qualité de vie.
Les personnes qui souffrent de telles pensées sont souvent soulagées d’apprendre qu’elles ne souffrent que d’un TOC.
Car il est possible de résoudre ce problème, même s’il est mal connu, et il existe des solutions efficaces pour le traiter.
Mais comme la plupart des personnes qui souffrent de pensées intrusives, lorsque le problème a débuté, vous vous êtes probablement posé plusieurs questions angoissantes, comme:
Eh bien je crois que la suite de mon livre et de mon programme sur le TOC va vous permettre de ressentir un très grand soulagement!
Vous y apprendrez que la grande majorité des gens ont, de temps à autres, ce genre de pensées comme les vôtres.
En fait, cela représente probablement 90% de la population!
Par contre, malgré cette grande fréquence des pensées indésirables dans la population, la majorité n’en souffre pas comme vous.
Pour la plupart des gens, ces pensées ne restent pas collées à leur esprit.
Elles occasionnent un malaise minime (ou aucun malaise) et elles sont vite oubliées.
Si vous avez des pensées indésirables qui reviennent sans cesse, c’est probablement parce que vous vous inquiétez facilement.
Retenez bien ceci, il s’agit d’un élément fondamental dont vous souvenir pour vous défaire de vos pensées indésirables:
Le stress et la souffrance ne viennent pas de vos pensées elles-mêmes mais de la manière dont vous y réagissez et de la manière dont vous les associez à un danger.
Je le répète, avoir de telles pensées, en soi, ne pose aucun problème.
Elles sont normales.
La cause fondamentale de votre détresse et ce qui fait coller ces pensées à votre esprit, c’est la manière dont vous les interprétez et y réagissez, au lieu de les laisser aller.
Démasquer le processus destructeur: le piège que vous tend votre cerveau
Attardons-nous maintenant à mieux comprendre ce qui se passe en vous lorsque des pensées intrusives vous assaillent (et, surtout, ce qui les fait rester et revenir).
Voici les grandes étapes du processus qui vous porte à empirer vos pensées sans le savoir:
1. Une pensée intrusive pointe le bout de son nez dans votre esprit.
Cette pensée peut être étrange, dégoûtante, inquiétante, stressante, horrible, etc.
Encore une fois, ces pensées se manifestent chez tout le monde, mais pour la majorité des gens, moi inclus, le processus s’arrête à cette première étape.
Mais pour les personnes qui souffrent de ces pensées, le processus continue...
2. Puisque cette pensée intrusive est désagréable, elle attire votre attention, et elle l’attire un peu trop d’ailleurs...
3. Vous réagissez à cette pensée: vous la rejetez, vous la combattez, vous essayez de vous en débarrasser le plus rapidement possible.
C’est là que les difficultés commencent.
4. Le fait de combattre cette pensée la fait coller à votre esprit et la porte à revenir sans cesse vous hanter.
5. Plus la pensée revient, et plus vous la combattez, et plus elle vous angoisse.
Ce «combat» peut prendre différentes formes, incluant le désir de vous rassurer, de vérifier, etc., bref, tout ce que vous croyez pouvoir neutraliser la souffrance et l'anxiété.
Ce jeu de va-et-vient renforce encore plus le lien de la pensée à votre esprit, et elle colle encore plus.
6. En poursuivant de la sorte dans ce piège que votre cerveau vous tend naturellement, vous pouvez finir pas croire que vous perdez la tête, et cela peut gravement hypothéquer votre qualité de vie.
Comme vous le voyez, ce processus est assez simple et il est progressif.
Et si tout le monde peut avoir des pensées intrusives, tout le monde peut aussi tomber dans ce piège que notre cerveau nous tend.
Le fait de le comprendre vous aidera à ne pas y tomber de nouveau.
Mais la question que vous vous posez peut-être maintenant, c’est: «Pourquoi moi? Pourquoi est-ce que des pensées me persécutent alors qu’elles ne dérangent pas les autres?»
Mon livre sur le trouble obsessionnel-compulsif en introduction avec mon programme complet sur le sujet vous expliquent ce qui se produit quand vous tombez dans ce piège, et ce qui vous porte à y tomber.
Par exemple, si vous êtes une personne anxieuse (je suis moi-même plus anxieux que la moyenne…), vous risquez de vous inquiéter plus souvent sur un plus grand nombre de sujets.
Lorsque l’inquiétude augmente, vous essayez bien évidemment de calmer le jeu.
Vous essayez de vous convaincre que ce n’est pas grave…
Mais même cette tentative de vous rassurer jette de l’huile sur le feu, parce que vous continuez à donner de l’importance à vos pensées.
Mais si vous démontrez de la compassion envers vous-même et de l’ouverture envers vos pensées, même les plus désagréables, vous vous mettrez dans des dispositions qui vous aideront à ne pas juger ce qui se produit en vous.
Cela vous permettra de ne pas y réagir négativement, ce qui fera diminuer l’anxiété et laissera aller vos pensées.
Libérez-vous du TOC et des obsessions
Programme Web vidéo complet sur le traitement du TOC et accompagné de mon ebook sur les pensées intrusives en introduction.
Comment votre manière d’interpréter peut être source d’anxiété?
Les événements de votre quotidien peuvent revêtir différents sens selon le contexte et, surtout, selon la manière dont vous les interprétez.
Mais pour vous aider avec vos pensées intrusives, voici quatre choses importantes à retenir:
1. Votre manière d’interpréter les événements et vos pensées peut augmenter votre anxiété;
2. Il existe toujours plusieurs manières différentes d’interpréter les choses (vos pensées, les événements, etc.);
3. Vous avez un réel contrôle sur la manière dont vous interprétez les événements et vos pensées.
4. Si vous interprétez différemment vos pensées intrusives, elles pourront cesser d’être source d’anxiété.
Autrement dit, les personnes qui n’entretiennent pas de préjugés particuliers à propos de leurs pensées indésirables ont beaucoup plus de chances de les laisser aller sans s’en préoccuper et de ne pas en souffrir.
Notez que je parle toujours ici des pensées intrusives telles que je les définis dans la première étape de mon livre.
Ces pensées ne sont pas dangereuses et les stratégies que je présente peuvent beaucoup vous aider même si ces pensées vous font souffrir.
Le fameux «hameçon mental»
Si vous lisez cet article, c’est que les souffrances que vous causent vos pensées sont suffisantes pour vouloir activement vous en libérer.
Vous avez donc dû essayer bien des méthodes jusqu’à présent, sans succès.
Vous vous demandez donc probablement pourquoi tout ce que vous avez essayé n’a pas fonctionné, et pourquoi les stratégies de mon livre et de mon programme Web sur le TOC seraient différentes.
Je vais vous expliquer LA raison principale pourquoi tous vos efforts ont été vains.
Les pensées indésirables découlent directement du fonctionnement du cerveau.
Quand vous essayez de ne pas penser à quelque chose, vous risquez fort d’y penser encore plus!
Et plus vous essayez de l’oublier, plus ça revient!
Cela peut rappeler la manière dont fonctionne un hameçon.
Plus le poisson tire pour s’en libérer, et plus l’hameçon s’accroche en profondeur.
De la même manière, plus on s’évertue à arrêter ces pensées indésirables et plus elles restent prises…
L’«hameçon mental» se manifeste à chaque fois que vous essayez de contrôler consciemment vos pensées.
Elles vous harcèlent donc parce que vous tentez de les repousser.
C’est la raison pour laquelle vos tentatives précédentes pour vous en libérer ont fort probablement été infructueuses.
Comment pouvez-vous vous débarrasser une fois pour toute de ces pensées et éviter qu’elles ne reviennent?
Dans la dernière étape de mon livre, j’enrichis les stratégies qui auront été couvertes précédemment d’une méthode pour vous aider à vous libérer de vos pensées indésirables.
Par la suite, mon programme complet vous permet d'apprendre à appliquer le traitement le plus efficace pour se libérer durablement du TOC.
Et la meilleure manière de réussir consiste à l’appliquer aussi souvent que possible pour réduire les souffrances que vous causent vos pensées et les faire disparaître progressivement.
Pour que ce sain processus s’installe, vous devez changer complètement votre manière d’appréhender vos pensées indésirables.
Vous devez passer du combat et du rejet de ces pensées à leur accueil et à leur complète acceptation.
Mais même si elles vous dérangent profondément et vous paraissent dangereuses, votre objectif pour vous en débarrasser une fois pour toutes consistera à apprendre à les accepter et à y réagir le moins possible.
Vous leur retirerez ainsi tout le pouvoir que vous leur donnez actuellement et, progressivement, elles vous feront de moins en moins souffrir.
Et après cette introduction de mon livre, mon programme Web vidéo vous permettra d'aller beaucoup plus loin.
Vous apprendrez à concevoir et à appliquer par vous-même le traitement le plus efficace contre le trouble obsessionnel-compulsif: l'exposition avec prévention de la réponse.
Vous pourrez donc vous entraîner à ne plus tomber dans le piège que vous tend votre cerveau.
Vous développerez ainsi de nouvelles manières de réagir à vos pensées qui prendront le pas sur les anciennes.
Vous en viendrez à réagir de moins en moins à vos pensées indésirables, même si elles sont effrayantes et dégoûtantes.
Vous aurez réussi à contourner le piège, parce que vous saurez le reconnaître!
Comme dit l'expression, «Si vous faites toujours ce que vous avez toujours fait, vous obtiendrez toujours ce que vous avez toujours obtenu.»
Alors plus vous mettrez de sérieux à appliquer cette approche différente que je vous présente dans mon livre et mon programme, et plus vous vous soulagerez de la peur, du doute, de la culpabilité et de toutes les autres souffrances que vous font vivre vos pensées indésirables.
Le livre, en tant qu'introduction au programme, est très important mais il reste court, car je veux aller à l’essentiel.
Trop de livres pratiques se perdent dans des détails qui ne sont pas toujours utiles pour obtenir les résultats qu’ils promettent.
En allant droit au but, j’espère vous aider à identifier et à clarifier les choses pour comprendre le problème que vous vivez et, surtout, vous proposer des solutions efficaces.
Voici d'ailleurs l'un des superbes mots que j'ai reçus de mes lecteurs (celui-ci d'Isabelle Leroy):
Je souffrais depuis des années de pensées intrusives invalidantes.
Je cherchais désespérément des articles là dessus pour les comprendre et y mettre fin.
Hier je tombe par hasard sur votre ebook. Je l’achète, l’imprime et là, la révélation.
Enfin quelqu’un qui me comprend, qui sait mettre des mots sur des pensées de peur.
Je me suis reconnue partout dans votre livre.
Maintenant j’applique et je ressens comme une libération…
Un grand bonheur.
C’est de l’or en barre votre truc et je vous remercie de l’avoir écrit!
Et un autre superbe mot que j'ai reçu de Paul Vincent:
Bonjour M. Sarrasin, tout d'abord je vous remercie du plus profond de mon cœur pour le livre que vous avez écrit. J’ai mis du temps à vous envoyer ce message car je voulais être sûr que votre théorie et vos conseils soient bons et justes.
Donc oui, en effet, c'est incroyable la façon dont vous "nous" soignez de cette peur tout à fait normale en fait.
J'ai eu toutes les phobies d'impulsions qui venaient et qui s'en allaient ou qui venaient toutes en même temps.
C’était un véritable cauchemar pour moi.
Mais je me suis lancé dans votre livre et je vous ai fait confiance.
J’ai bien fait car aujourd'hui tout va pour le mieux et même si de temps en temps il y a des pensées intrusives et indésirables qui reviennent, je les accepte sans me poser de questions sur moi-même en les laissant passer, tout simplement.
En tout cas, un grand merci pour ce que vous m'avez apporté et je vous jure que si je rencontre des personnes avec de telles pensées indésirables, la première chose qu’elles feront est d’acheter votre ebook.
Il y a tellement de gens qui souffrent de ça et vous êtes le seul qui m’a apporté une vraie solution. Merci!
Je remercie d'ailleurs mes lecteurs d'avoir la gentillesse de me partager ainsi leurs résultats.
Alors pour vous libérer durablement de vos pensées indésirables après l'étape 1 introductive,
- n’oubliez pas le fonctionnement du piège que vous tend votre cerveau, pour ne pas tomber dedans (étape 2 du livre);
- débarrassez-vous des préjugés qui vous font réagir à vos pensées (étape 3);
- assurez-vous de ne pas empirer les choses avec l’hameçon mental et toutes les mauvaises stratégies qui font coller davantage les pensées à votre esprit (étape 4);
- relisez souvent le résumé pour bien retenir ce que nous avons vu (étape 5);
- et, surtout, utilisez aussi souvent que possible la stratégie principale que je vous présente quand des pensées indésirables s’introduisent dans votre esprit (étape 6).
Mon objectif avec mon livre et mon programme est que vous alliez bien au-delà d’un soulagement temporaire de vos pensées.
La meilleure manière de parvenir à une «guérison» à long terme consistera à modifier en profondeur votre manière d’appréhender vos pensées intrusives.
En intégrant le contenu de mon livre et en appliquant le traitement que vous permet de réaliser mon programme, vous changerez votre regard sur ce qui se passe en vous et qui vous inquiète tant.
Vous vous désensibiliserez ainsi progressivement de vos peurs et votre anxiété ira en diminuant.
Et voulez-vous une bonne nouvelle?
Réussir ne sera pas aussi difficile que vous le craignez peut-être.
C'est à cette belle découverte que je vous invite!
Une invitation à libérer votre vie des tourments que les pensées indésirables vous causent depuis trop longtemps.
Mais ne vous contentez pas de mon livre sans mon programme
Si vous prenez seulement le livre, vous ne disposerez pas de mes ressources complètes et vous paierez un prix plus élevé par la suite pour avoir accès au programme complet.
En effet, mon livre est inclus gratuitement avec mon programme puisqu'il en constitue l'introduction.
L’option la moins chère et la plus complète est donc constituée de mon programme qui inclut mon livre.
J’ai écrit mon livre en premier, mais à la lumière des échanges avec mes lecteurs, j’ai compris que pour aider davantage je devais offrir des ressources plus complètes et plus faciles d’accès qu’un livre.
C'est pourquoi j'ai lancé en 2020 un programme Web de formation pour appliquer de manière autodirigée (self-help) le traitement le plus efficace contre le TOC (l'exposition avec prévention de la réponse).
Mon livre est une excellente introduction, très utile et avec des stratégies efficaces, mais pour passer à l’étape de l’élaboration de votre traitement, seul le programme vous permet d’aller aussi loin aussi facilement.
Mais trop de personnes continuent de prendre le livre seul au lieu du programme qui inclut le livre.
C’est donc pour mieux expliquer les ressources que j’offre que j’ai décidé d’ajouter les présentes précisions.
Le programme a évidemment un coût plus élevé que le livre, mais il est aussi bien plus complet et plus facile à suivre.
C’est la raison pour laquelle la plupart des personnes qui ne prennent que le livre d’abord se procurent ensuite le programme.
Mais elles paient plus chères ces deux ressources séparément.
Vous obtenez donc le livre avec le programme plutôt que de vous procurer les deux séparément et de payer plus cher.
Si vous êtes atteint du TOC, vous souffrez probablement beaucoup.
Pourquoi alors ne pas mettre toutes les chances de votre côté en réalisant le traitement complet qu’explique mon programme avec mon livre en introduction?
Ce sont mes meilleures ressources pour vous aider et j’espère que vous suivrez mon conseil de les utiliser en entier, conjointement, pour obtenir les meilleurs résultats!
Libérez-vous du TOC et des obsessions
Programme Web vidéo complet sur le traitement du TOC et accompagné de mon ebook sur les pensées intrusives en introduction.
Module complémentaire sur la phobie d'impulsion
Module Web vidéo pour guérir la phobie d'impulsion complémentaire à mon programme principal.
Module complémentaire sur le «TOC homo»
Module Web vidéo sur le traitement du TOC de la peur d'être homosexuel.
De la crise de panique à la tranquillité
Ebook de stratégies d'intervention rapide pour une guérison durable.
Ai-je un TOC? (ebook)
Ebook pour vous aider à savoir si vous souffrez bien de TOC.
Et mon module complémentaire pour aider avec la déprime/dépression, qui touche jusqu'à 40% des personnes qui souffrent de TOC:
Module complémentaire antidéprime
Module Web vidéo pour se libérer de la déprime en tant que conséquence fréquente du TOC.
Si vous suivez déjà une psychothérapie pour ce problème sans de bons résultats, ou si vous aimeriez obtenir de l'aide individuelle pour ce problème, lisez ceci s.v.p.:
Les pensées intrusives et obsessionnelles et la phobie d'impulsion sont des troubles obsessionnels (troubles obsessionnels compulsifs, ou TOC) qui font eux-mêmes partie de la famille des troubles anxieux.
Ce problème spécifique est malheureusement encore peu connu, même de la part des psychothérapeutes, et les stratégies les plus efficaces pour le traiter ne sont pas souvent utilisées.
C'est probablement le cas si vous avez été suivi(e) en psychothérapie (ou l'êtes actuellement) et que vous n'obtenez pas de bons résultats.
Quand on a besoin d'aide, on ne sait pas nécessairement quoi chercher pour traiter notre problème spécifiquement.
C'est la raison pour laquelle j'ai ajouté cette petite section à cet article.
Car puisqu'il existe une foule d'approches en psychothérapie qui sont efficaces pour différents problèmes, mais peu qui sont vraiment efficaces pour traiter les pensées intrusives, les risques sont élevées pour que la thérapie que vous suiviez ne soit pas adaptée au problème dont vous souffrez, malgré toute la compétence, l'expérience et la bonne volonté de votre thérapeute.
C'est la raison pour laquelle, si vous désirez obtenir de l'aide individuelle de façon complémentaire à ce que j'offre sur mon site, je vous suggère de rechercher spécifiquement un ou une thérapeute qui possède les caractéristiques suivantes:
- Est un(e) psychologue certifié(e);
- Est spécialisé(e) en thérapie cognitivo-comportementale de 2e vague et/ou de 3e vague (approche «ACT», ou «Thérapie d'acceptation et d'engagement»);
- A de l'expérience (et des compétences) dans le traitement des troubles anxieux et, plus particulièrement, du trouble obsessionnel-compulsif (TOC), spécialement au niveau des pensées obsessionnelles.
- Est en mesure de vous faire réaliser le traitement par exposition avec prévention de la réponse, le plus efficace contre le TOC.
J'ai cependant conscience que, si vous n'habitez pas dans une grande ville, il ne soit pas si facile de trouver un(e) psychologue qui répond à toutes ces caractéristiques importantes pour vous aider efficacement.
C'est pourquoi j'ai cherché la manière d'obtenir les meilleurs résultats en consultation.
La consultation en ligne, à distance, d'où que vous vous trouviez, peut être la solution à cette difficulté à trouver le thérapeute qui vous aidera vraiment.
Le meilleur service que j'ai trouvé se nomme InstaHelp, et il offre justement de la consultation avec des psychologues certifiés spécialistes dans le traitement de troubles anxieux, entre autres.
Cela constitue donc une excellente ressource complémentaire, surtout si vous n'avez pas accès facilement à un(e) psychologue près de chez vous.
Je vous invite d'ailleurs à lire mon article qui vous présente comment vous pouvez ainsi consulter cette aide psychologique en ligne.
Virginie says
J’aimerais beaucoup vous remercier. Je me suis procurée votre livre et j’ai enfin compris pourquoi j’avais des pensées aussi désagréables depuis si longtemps. Vos trucs fonctionnent parce qu’elles sont de moins en moins présentes. Je commence enfin à vivre la paix ! Mais je sais que tout n’est pas encore gagné, alors je vais redoubler mes efforts. Votre livre a fait des merveilles. Mille mercis!
Nicolas Sarrasin says
Merci infiniment Virginie d’avoir pris le temps de me partager ce commentaire. J’écris le contenu de mon blogue et de mes livres pour aider, alors c’est toujours un bonheur pour moi de savoir qu’ils aident comme je l’espère.
Je vous souhaite le meilleur !
Maxime Parisé says
Votre livre me semble très intéressant. Je compte bien me le procurer prochainement!
Continuez votre beau travail! 🙂
Nicolas Sarrasin says
Merci beaucoup de votre commentaire Maxime !
Oui, mon livre semble répondre a un besoin précis et important, et je reçois beaucoup de bons commentaires à son sujet.
À bientôt !
lan says
Bonjour. Il est 5h du matin, j’habite en France à Poitiers. Je viens de lire votre article sur mon téléphone. En fait, mon fils aîné de 8 ans s’est réveillé il y a une demi-heure me disant qu’il voulait insulter des gens. Il se faisait mal pour ne pas que ces mots sortent de sa bouche. Et depuis quelque temps, il a ces pensées bizarres qui lui collent au cerveau (moi-même j’en souffre mais j’ai réussi à m’en défaire).
Je suis rassuré d’avoir lu cet article et je vais m’empresser dès demain matin de prendre le ebook.
Je vous en dirai des nouvelles…
Bonne fin de nuit.
Nicolas Sarrasin says
Bonjour Ian,
Je vous remercie de votre commentaire et je suis très heureux que mon article ait pu vous rassurer. C’est son objectif, et ça me fait très plaisir de savoir qu’il peut aider.
C’est aussi le cas de mon ebook, pour trouver des solutions plus approfondies. Je serai très heureux d’avoir vos commentaires si vous le lisez. Un lecteur m’a écrit la semaine dernière que mon ebook avait littéralement changé sa vie. Je ne sais pas s’il fait souvent cet effet, mais je suis sûr qu’il peut aider ! 🙂
À bientôt !
Lunatique says
Je n’aime pas attirer l’attention sur moi parce que j’ai des problèmes et je suis timide de parler des idées qui se bousculent dans ma tête avec mon entourage de peur d’être jugée. Je suis tellement heureuse d’avoir trouvé un livre comme le vôtre. Le fait de savoir que c’est un problème que vivent aussi d’autres personnes, c’est comme si je me sentais moins seule.
Merci!!!
Nicolas Sarrasin says
Bonjour,
Je vous remercie beaucoup de votre commentaire. Je comprends que, lorsqu’on est un peu différent, les autres sont toujours prompts à nous juger… C’est pourquoi on garde tout cela pour nous et on se sent seul… Je suis heureux que mon site et mon livre puissent vous être utiles !
Je vous souhaite le meilleur !
Dede008 says
Bonjour,
Votre livre a tellement l’air intéressant ! Depuis deux mois, je souffre de phobie d’impulsion et j’ai peur de me faire mal, surtout lorsque je suis toute seule et j’en fais quasiment des crises de panique. Je ne comprends pas du tout d’où ces pensées viennent. Je commence également une thérapie cognitive comportementale afin de m’aider. Je lis beaucoup sur Internet mais des fois cela me fait paniquer ou bien cela m’aide. J’espère sincèrement que votre livre pourra m’aider !
Nicolas Sarrasin says
Bonjour,
J’ai en effet écrit mon livre exactement pour vous aider à comprendre d’où viennent les pensées obsessionnelles, notamment celles qui sont impliquées dans la phobie d’impulsion, à comprendre leur fonctionnement et, surtout, à vous en libérer. Une thérapie cognitivo-comportementale est également une très bonne idée: https://www.nicolassarrasin.com/consultation-obtenir-aide. Je vous invite à vous procurer mon ebook en complément: de nombreux lecteurs qui m’ont déjà partagé combien il les avait aidés.
Je vous souhaite le meilleur.
Lea says
Bonsoir,
J’ai lu vos conseils et je vous remercie d’avoir pris le temps de nous les transmettre. J’ai 19 ans et je suis quelqu’un d’hyper stressée, mais j’ai l’habitude, ce n’est plus vraiment un problème.
Récemment, pour les cours, j’ai retravaillé les textes de Freud (qui me mettent déjà mal à l’aise). Le problème c’est qu’avec les cours, afin de comprendre au mieux les auteurs, j’ai pris l’habitude de «calquer» ma pensée à la leur, et parfois cette dernière ne s’en dissocie plus. Résultat, je me suis retrouvée avec l’atroce pensée du complexe d’Oedipe calqué sur mon père (autant vous dire que je me sens ignoble et très mal à l’aise !!). Alors depuis une semaine, je me suis totalement analysée, et j’ai notamment analysé cette pensée. Je l’ai presque acceptée en me disant que ce n était qu’un stupide parallèle, mais voilà: le malaise et la culpabilité de cette pensée ne passent pas et à chaque fois que je vois mon père, je ne peux m’empêcher de répéter mentalement à mon cerveau «pourquoi tu continues???» Et de là je repars en monologue interne avec moi même du style «Hey, tu aimes ta famille, que ce soit ton père ou ta mère, c’est la même chose, tu n’est pas Freud! Tu n’as pas à t’inquiéter ou a te culpabiliser, tu les aimes et tu veux les rendre fiers, ce n est qu’un texte et rien d autre». Alors le malaise passe, mais dès que je suis seule, le cercle vicieux recommence.
J’aimerais juste que ce malaise disparaisse car il n a pas lieu d’être et je le sais mais mon cerveau, lui, refuse de l’intégrer. Il refuse d’avoir ce déclic qui fait que ça y est on est libre! J’en ai parlé à mes amis (qui m’ont dit que cela finirait par passer), à ma mère aussi (qui me dit que c’est dû à l anxiété et à ma nature stressée). Parler m’a fait du bien mais ce n’est pas encore suffisant. Je dessine, ce qui m’occupe l’esprit, mais ça revient encore à la charge, comme si cela était encore dans un coin de ma tête et je ne supporte pas ça. Je me dis souvent à moi-même «Non, je ne te laisserai pas me gâcher ça, même avec ce malaise je continuerai d’avoir ma relation père-fille que j’avais avec mon père avant que tu n’arrives !»
Voilà, je voulais savoir si vous aviez un dernier petit conseil vis-à-vis de mon problème.
Merci d’avance !
(Ps: je suis désolée s’il y a des fautes d’orthographe, il est 2h du matin et le manque de sommeil m’empêche de les repérer …)
Nicolas Sarrasin says
Bonsoir Léa,
Je t’invite à relire le présent article car il explique exactement ce qui se passe par rapport à ce que tu vis. Le problème avec les pensées obsédantes vient toujours de la même source: le fait de s’en préoccuper. C’est le piège que nous tend notre cerveau que j’explique en détail dans cet article (voir la section «Démasquer le processus destructeur: le piège que vous tend votre cerveau»).
Plus tu réagis et tu analyses les raisons pour lesquelles tu as ces pensées, plus tu “travailles fort” à t’en débarrasser, et plus tu les imprimes dans ton cerveau. Donc plus tu les fais revenir sans le vouloir (le résultat opposé à ce que tu recherches). Je t’invite à relire la section “Pourquoi avez-vous ce genre des pensées désagréables de manière répétitive ?” de cet article, car elle correspond bien à ce que tu décris dans ton commentaire détaillé.
Comme je dis à tout le monde, la seule solution est d’apprendre à ne plus réagir à ces pensées, qui ne sont pas importantes et ne signifient rien (voir la section «Comment puis-je me débarrasser une fois pour toute de ces pensées et éviter qu’elles ne reviennent ?»). C’est le processus que j’explique dans mon ebook qui a déjà aidé de nombreuses personnes aux prises avec une situation similaire à la tienne: https://www.nicolassarrasin.com/debarrasser-pensees-intrusives-indesirables-ebook.
Je te souhaite le meilleur.
Lea says
Bonjour Nicolas,
Merci d’avoir pris le temps de me répondre aussi rapidement. Les conseils de votre livre sont très rassurants et aidants ! J’en parlerai aux personnes dans mon cas!
Merci beaucoup!
Jim says
Plus ou moins le même problème ici, je me demandais si le livre avait aidé après tout ce temps.
Aya says
Bonjour Nicolas,
Je suis une fille de 14 ans et je souffre tous les jours. Mon problème c’est qu’il y a 2 filles qui m’ont traitée d’homosexuelle pour rigoler depuis j’ai commencé à penser à une fille dans ma classe très moche et méchante. Je sais pas pourquoi je pensais à elle. Je me voyais me marier avec elle plus tard. En gros j’avais des pensées dégoûtantes, mais cette fille je ne l’aime pas. Je la déteste plus que tout et elle me dégoûte. J’en avais marre. Des fois, j’avais des envies de suicide. Je ne sais pas pourquoi j’étais comme ça. Je pense que c’était le fait que les filles m’ont insultée. Elles m’ont fait douter de moi-même et après j’ai commencé à devenir folle. En 4 année de collège ça ne m’est jamais arrivée comme ça. J’étais plus heureuse dans ma vie. Je pleure des fois. Pour savoir ce qui m’arrivait, ma mère faisait tout pour m’aider mais elle ne comprenait pas ce qui m’arrivait. Des fois, elle s’affolait un peu.
J’espère que votre livre m’aidera.
Bonne soirée
Nicolas Sarrasin says
Bonjour Aya,
Je suis désolé de ce que tu vis. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions! Les pensées intrusives et obsessionnelles se manifestent notamment par rapport aux sujets qui ne nous attirent pas ou qui nous font peur. Tu n’es donc pas du tout intéressée à cette fille, comme tu dis, mais c’est le fait de rejeter cette pensée et d’avoir peur de l’avoir qui la fait revenir. C’est le piège que te tend ton cerveau, comme je l’explique dans cet article. Si tu te procures mon ebook et que tu appliques les stratégies pour ne plus porter progressivement attention aux pensées qui te font souffrir, cela les fera disparaître progressivement et t’aidera à t’en libérer.
Je te souhaite le meilleur!
aya says
Bonjour Nicolas,
Merci d’avoir pris le temps de me répondre.
Les conseils que vous m’avez transmis à travers votre message m’ont beaucoup soulagée et j’espère que j’irai mieux. Vous savez je suis une fille très sensible et très naïve, je pense que c’est dû à l’adolescence, je ne sais pas.
Bonne soirée.
Aya says
Bonsoir Nicolas,
C’est normal que, quand j’arrête de penser à cette fille, il y a une autre fille qui revient dans ma tête, aussi moche qu’elle? J’ai l’impression que mon cerveau me tend tout le temps des pièges et que j’y tombe à chaque fois. Ça m’énerve. J’en ai marre. Je suis trop anxieuse et, à chaque fois que j’ai l’impression de guérir, il y a toujours quelque chose qui vient tout gâcher.
Je vous souhaite une bonne soirée
Nicolas Sarrasin says
Bonsoir Aya,
Il est normal que, tant que tu accorderas de l’importance à ces pensées, tu les aideras à revenir hanter ton esprit. Tu dois vraiment te convaincre que ces pensées:
1. Ne sont pas dangereuses;
2. Ne sont pas importantes;
3. Ne méritent pas ton attention;
4. Ne signifient rien de négatif sur toi;
5. Peuvent coexister en paix avec toi.
Tu dois apprendre à les accepter dans ton esprit sans y réagir. C’est la raison pour laquelle tant que tu ne seras pas convaincue des 5 points que je viens de citer, tu risques de continuer à t’en inquiéter, à les combattre, et tu retomberas dans le piège que te tend ton cerveau et elles continueront à te faire souffrir…
Je ne peux malheureusement aller plus loin dans les commentaires pour t’aider, car je ne fais pas de consultation: tout le principe du fonctionnement de ces pensées est déjà expliqué à travers les articles dans mon blogue, et mon ebook sur le sujet est très complet et a déjà aidé beaucoup de personnes aux prises avec ce problème: https://www.nicolassarrasin.com/debarrasser-pensees-intrusives-indesirables-ebook.
Tu peux aussi lire mon article détaillé sur l’anxiété, car elle favorise les “troubles anxieux” dont les pensées obsessionnelles font partie: https://www.nicolassarrasin.com/anxiete-symptomes-solutions-quand-on-est-anxieux.
Je te souhaite le meilleur!
Aya says
Bonsoir Nicolas,
Merci de m’avoir éclairée. Je pensais que ces pensées étaient vraies et que je me disais « Pourquoi je ne pense qu’à des femmes et jamais à des hommes? » Ça me faisait peur. Mais voilà, c’est la vie. Il y a des hauts et des bas. Jamais de vie sans problème.
Bonne soirée
Nicolas Sarrasin says
Bonsoir Aya,
J’aimerais apporter des précisions pour le bénéfice des autres lecteurs qui pourraient lire ces commentaires car le sujet peut porter à confusion et il ne faut pas mélanger l’homosexualité avec les pensées intrusives/obsessionnelles.
Évidemment, il n’y a rien de mal pour une femme à s’intéresser aux femmes ni pour un homme à s’intéresser aux hommes.
Il est difficile pour moi d’aborder un sujet aussi complexe dans les commentaires d’un article et je ne veux pas t’induire en erreur ou induire d’autres personnes en erreur, car je ne fais pas de consultation psychologique et je ne connais pas ta situation personnelle.
Retiens simplement que si les femmes ne t’intéressent vraiment pas, que tu sais que tu es hétérosexuelle et que malgré cela tu penses à des femmes, cela ressemble en effet à des pensées intrusives.
Il existe un trouble obsessionnel-compulsif dont le thème est la peur d’être gay ou lesbienne. Le lien conduit à un article sur le sujet et je t’invite à le lire.
Il ne s’agit évidemment pas d’un diagnostic de ta situation, mais l’important est de comprendre le principe du fonctionnement de ces pensées que j’explique entre autres dans cet article et dans mes réponses à tes commentaires. Cela devrait t’aider à te libérer de ces pensées.
Mais dans tous les cas, si tu en ressens le besoin, il peut toujours être utile de consulter un(e) psychologue. Ce sont des professionnels très compétents qui peuvent nous aider avec un grand nombre de problèmes. Cette page de mon site vise à aider à en trouver:
https://www.nicolassarrasin.com/trouver-aide-psychologique.
Bonne soirée ! 🙂
Alexandre says
Bonjour Nicolas,
Je tenais à te remercier du fond du cœur pour ton livre. Je recherchais depuis tant d’années des explications à mes tourments et tu m’as permis d’y voir plus clair. Des larmes sincères accompagnent l’écriture de ce commentaire… c’est rare pour moi. Merci encore! Continue à aider les gens comme tu le fais si bien!
Alexandre
Nicolas Sarrasin says
Bonjour Alexandre,
Je te remercie infiniment de ton commentaire! Je suis très heureux que mon ebook ait pu t’être utile, et c’est le plus beau cadeau pour moi de savoir que j’aide de cette manière.
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de me le partager !
Aya says
Bonsoir Nicolas,
J’ai remarqué que mes pensées ne me font plus souffrir même si elles viennent me hanter de temps en temps. Est-ce que je devrais consulter un ou une psychologue?
Bonne soirée à vous
Nicolas Sarrasin says
Bonsoir Aya,
Oui, c’est bien ce que je te suggérais de faire dans ma réponse à ton commentaire précédent en te fournissant le lien vers la page de mon site pour t’aider à trouver un(e) psychologue. Il faut choisir un(e) psychologue d’orientation cognitive-comportementale spécialiste des troubles obsessionnels-compulsifs. Ce sera le type de psy le/la plus apte à t’aider efficacement avec ce problème.
Bonne soirée
Brice says
Bonjour Nic,
J’ai acheté votre livre sur les pensées intrusives et je viens de le terminer. Il m’a déjà fait beaucoup de bien. Étant d’un tempérament anxieux, j’avais donné tellement de place à ces pensées dans ma vie que je ne croyais jamais pouvoir m’en sortir.
Le contenu de votre livre et la technique finale fonctionnent très bien. Je comprends maintenant qu’elles ne représentent rien sur moi et je commence à m’en détacher.
J’ai désormais des outils pour ne plus tomber dans le piège et ainsi espérer redevenir complètement heureux comme avant dans ma vie.
Je continue de lire les articles de votre blog pour continuer à développer mon bien-être mental et ma joie.
Merci à vous !
Nicolas Sarrasin says
Bonjour Brice,
Je vous remercie BEAUCOUP d’avoir pris le temps de me partager votre commentaire sur mon livre! Je suis très heureux que vous ayez des résultats positifs aussi rapidement, car je vois que vous l’avez acheté il y a seulement 4 jours!
Évidemment, j’avertis toujours les lecteurs que les résultats peuvent prendre plus ou moins de temps à se manifester selon chaque personne. Mais l’important est évidemment d’appliquer les exercices, notamment la méthode DALC, et de le faire assidûment. Car modifier son regard durablement sur ce type de pensées et de ne plus leur donner d’importance n’est pas toujours facile. Vous êtes la preuve que, lorsqu’on y met les efforts, et avec la bonne méthode, il est possible d’obtenir de beaux résultats!
Je suis aussi très heureux que les autres articles de mon blogue vous intéressent et vous soient utiles.
Je vous souhaite le meilleur.
Lucas says
Bon livre. J’ai depuis quelques mois des problèmes de pensées intrusives à force de me battre avec certaines d’entre elles. J’arrive progressivement à souffrir de moins en moins de celles-ci avec les méthodes et explications de l’ebook et je vais donc continuer de les employer. Je le recommanderais à des amis s’il leur arrive de souffrir d’un problème similaire.
Nicolas Sarrasin says
Bonjour,
Je vous remercie beaucoup d’avoir pris le temps de me partager votre commentaire à la suite de votre achat de mon livre en février dernier. Votre commentaire est le deuxième positif que je reçois en deux jour sur cette page (après celui de Brice hier). Je me sens donc vraiment comblé de pouvoir aider ainsi à travers mon ebook.
Je ne saurais trop vous remercier d’avoir pris le temps de me partager votre commentaire. Cela est très précieux pour moi !
Clara says
Bonjour,
Je viens de lire votre livre sur les pensées intrusives et je l’ai trouvé vraiment très bien et je tiens à vous dire un grand merci. Avant, j’arrivais à me dire que ces pensées n’étaient que des pensées de peur justement et n’étaient pas importantes et elles disparaissaient un temps.
Mais depuis peu, je fais des crises d’angoisse à répétition et j’ai donc eu besoin de votre livre. (depuis que je l’ai commencé je me sens soulagée et je ne fais plus de crises d’angoisse, un grand merci !)
Nicolas Sarrasin says
Bonjour Clara,
Vous êtes le troisième commentaire de remerciements de suite que je reçois de lecteurs à la suite de la lecture de mon livre. Je vous avoue être comblé !
Merci infiniment d’avoir pris le temps de me le partager. 🙂
Jeanyohan says
Bonjour,
J’ai lu votre livre avant-hier. J’ai compris beaucoup de choses sur mes pensées et je mets en place votre processus quand les pensées surviennent. J’ai observé que ma réaction est différentes: moins de palpitations, de bouffées de chaleur, mais elles sont encore présentes, alors j’ai encore du taff, merci a vous.
La seule chose que j’aurais a reproché c’est peut être le prix du livre, mais bon on a rien sans rien.
Good job!
Jeanyohan says
Oublié une chose: si j’avais l’argent, je lirais tous vos livres.
Nicolas Sarrasin says
Bonjour,
Merci de votre commentaire et je suis heureux que mon livre vous soit utile. En effet, la seule lecture de mon livre ne peut suffire, il faut appliquer les exercices, comme vous le dites. À mesure que vous les appliquerez, vous aurez de plus en plus de résultats.
Au sujet du prix, compte tenu des nombreux commentaires que je reçois des lecteurs qui me remercient chaleureusement, mon livre peut éviter un grand nombre d’autres frais investi dans des solutions qui ne fonctionnent pas (toujours si je me fie aux messages que je reçois dont certains sont même publiés sur la page de vente du livre). Considérant les résultats que les gens obtiennent, non seulement je ne crois donc pas que le tarif soit trop élevé, mais je considère qu’il s’agit d’un excellent prix car je pourrais l’augmenter davantage.
Vous trouverez par ailleurs une très grande quantité de contenu de qualité accessible gratuitement sur mon site (contenu qui m’a pris, littéralement, des milliers d’heures à créer, et dont je donne l’accès gracieusement).
Je vous souhaite le meilleur.
l.shiseru says
Une question: il est recommandé au début de la méthode DALC de prendre un temps d’arrêt pour l’utiliser. Auriez-vous un conseil pour gérer les pensées intrusives si prendre ce temps d’arrêt n’est pas possible?
Nicolas Sarrasin says
Le temps d’arrêt n’est qu’une recommandation si cela est possible. Si ça ne l’est pas, vous pouvez tout autant appliquer la méthode DALC qui est présentée dans mon livre. Le temps d’arrêt n’est qu’un idéal et non une condition absolument nécessaire.
Isabelle Leroy says
Merci de tout cœur. Je souffrais depuis des années de pensées intrusives invalidantes. Je cherchais désespérément des articles là dessus pour les comprendre et y mettre fin. Hier je tombe par hasard sur votre ebook. Je l’achète, l’imprime et là, la révélation. Enfin quelqu’un qui me comprend, qui sait mettre des mots sur des pensées de peur. Je me suis reconnue partout dans votre livre. Maintenant j’applique et je ressens comme une libération… Un grand bonheur. C’est de l’or en barre votre truc et je vous remercie de l’avoir écrit. Même si ce n’est pas encore gagné, j’ai ressenti un réel soulagement en apprenant que je n’étais pas folle et que mes peurs induisaient à quel point j’étais une bonne personne. Merci !!!
Nicolas Sarrasin says
Bonjour Isabelle,
Je vous remercie infiniment d’avoir pris le temps de me partager votre commentaire. Je vous avoue qu’il a fait ma journée et m’a fait vraiment chaud au cœur !
Mon but est toujours d’aider, et savoir que je l’atteins ne peut me rendre plus heureux.
Merci encore !
Mailys says
Bonjour,
J’aimerai acheter votre livre mais pas en format ebook, où puis je le trouver ? En effet, je suis diagnostiquée schizophrène mais mon principal souci est que j’ai des pensées comme des voix intrusives qui me font faire des crises d’angoisses et personnes ne sait expliquer d’où ces pensées viennent ni les soigner, elles me gâchent littéralement la vie.
Cordialement,
Mailys
Nicolas Sarrasin says
Bonjour Mailys,
Je vous remercie de votre intérêt pour mon livre et je compatis avec ce que vous vivez. Malheureusement, mon livre sur les pensées intrusives n’est pas disponible en format papier. Mais si vous tenez à le lire dans ce format, sachez que son fichier pdf est très facile à imprimer.
Je vous souhaite le meilleur,
Jessica says
Bonjour Nicolas, mon premier épisode de pensées intrusives s’est produit quand mon ex m’a laissée. Ça trottait dans ma tête 24/7 comme une chanson de fond qui ne s’éteignait pas. Un an plus tard, quand on a repris, les pensées intrusives ont arrêté. Maintenant, je viens de me chicaner avec un ami et j’ai le même type de pensées intrusives comme une chanson qui joue encore 24/7. Aidez moi svp
Nicolas Sarrasin says
Bonjour Jessica,
Je compatis avec ce que vous vivez. Malheureusement, je ne peux pas faire de consultation individuelle dans l’espace limité des commentaires, et je ne fais pas de consultation non plus à travers d’autres moyens. Tout le contenu pour vous aider se trouve déjà sur mon site, à travers mes articles sur le sujet que je vous invite à lire en détail.
Il y a aussi en particulier le ebook que j’ai écrit et qui a déjà aidé un grand nombre de personnes.
Enfin, cette excellente ressource vous permettra d’obtenir de l’aide individuelle si c’est ce que vous préférez.
Milan says
Bonsoir Nicolas,
Merci pour vos infos, je vais vite lire votre livre.
J’ai des pensées obsessionnelles depuis que j’ai mes enfants. J’ai peur de leur faire du mal… Dès que j’ai un couteau par exemple dans la main, j’ai peur de les tuer avec… Ce n’est qu’un exemple. Si elles sont dans le bain et que je me sèche les cheveux, je me dis “tiens, tu jettes le sèche cheveux dans le bain et elles peuvent mourir”, enfin bref, un vrai calvaire.
Thérapie et psychiatre, à part me dire que je ne suis pas folle et que je le ferai jamais, rien de plus… Je n’en peux plus, mes filles sont les amours de ma vie, je ne suis rien sans elles.
En tout cas j’espère que votre livre m’aidera.
Merci,
Laulau
Nicolas Sarrasin says
Bonsoir,
Malheureusement, au nombre de personnes qui me partagent la même chose que vous, il semble qu’encore trop peu de psychothérapeutes et de psychiatres connaissent les manières de traiter les troubles obsessionnels compulsifs comme les pensées que vous décrivez et qui sont un type de pensées intrusives associées aux TOC que l’on nomme aussi “phobie d’impulsion”.
Mon livre présente parmi les stratégies les plus récentes et les plus efficaces pour traiter ce type de problème. J’espère de tout cœur qu’il vous aidera comme il a déjà aidé un grand nombre d’autres personnes.
Je vous souhaite le meilleur.
Christophe says
Bonjour Nicolas, je suis Christophe, 39 ans, et d’ailleurs un coucou du Sud de la France.
En quelques mots, j’ai subi une agression violente le 7 mai au sein de mon travail et après deux crises de panique (je n’avais jamais connu ça auparavant) et un stress post-traumatique, il y a environ un mois, j’ai si on peut dire contracté la phobie d’impulsion (peur de me faire du mal tout d’abord puis sur mes proches et puis moi et…). Après deux séances de EMDR (mouvement oculaire), j’ai digéré l’agression, mais malheureusement mes pensées étaient toujours présentes !!
Hier, j’ai acheté votre livre et C’EST UN BONHEUR DE COMPRENDRE d’où viennent ces pensées et d’avoir les moyens et la technique de les gérer ou, je dirais même, les faire disparaître et les accepter sans anxiété.
Comprendre simplement quoi !!
Je me sens nettement mieux et je continuerai dans cette direction grâce à vous. MERCI Nicolas!
Je vais quand même essayer en complément la TCC, mais votre livre est juste au top.
Je le conseille vivement. Merci!
Nicolas Sarrasin says
Bonjour Christophe,
Tout d’abord, je suis désolé d’apprendre ce que vous avez vécu en mai dernier. Par contre, je suis très heureux de savoir que les solutions que vous avez trouvées vous ont aidé, et je le suis encore plus de savoir que mon livre a joué un rôle important dans ce processus! Vous êtes très gentil d’avoir pris le temps de me le partager dans votre commentaire!
La thérapie cognitivo-comportementale est en effet un très bon complément. Dans ce cas, je vous suggère de vous assurer de choisir un(e) psychologue spécialisé(e) dans le trouble obsessionnel-compulsif, ou au moins dans les troubles anxieux. Car ce ne sont malheureusement pas tous les psys qui savent comment aborder ce type bien particulier de problème de manière efficace en thérapie, et il n’est pas toujours facile d’en avoir un(e) dans sa région. Au besoin, vous pouvez profiter du service de consultation psychologique que je présente dans cet article.
Merci encore de votre commentaire Christophe, et à très bientôt !
Nicolas says
Bonjour Nicolas,
Message depuis la France, et plus précisément la Bretagne.
Je suis tombé sur cette page de votre site il y a une petite semaine, et je tenais à vous laisser un mot.
A 26 ans, j’ai toujours été d’un tempérament anxieux. Depuis 10 ans, j’ai vécu plusieurs épisodes de «déprime», associés ou non à des pensées intrusives, et un épisode de dépression, dont je suis heureusement soigné et rétabli depuis près de 5 ans.
Les pensées intrusives m’ont parfois fait vivre l’enfer. Imaginez une radio qui s’allume dès votre réveil et fait tourner en boucle toute la journée une chanson que vous détestez, je pense que ça donnera l’idée de l’effet qu’elles me faisaient! La plus grande source d’incompréhension était leur origine: pas d’évènement déclencheur identifié, pas de lien avec un souvenir, une situation vécue, pas dirigées vers mon entourage ou des personnes connues… il s’agissait de pensées, idées, plus générales, soit angoissantes, soit inacceptables, immorales. J’ai déjà évoqué une partie du sujet avec un psychologue, mais je n’en souffrais alors pas, ou plus.
Elles ont disparu pendant des années… jusqu’à revenir me perturber il y a peu. Alors que tout allait pour le mieux (et presque dans le meilleur des mondes)! En effet, les récents changements dans ma vie, plutôt positifs, ne me faisaient pas augurer leur retour. Voyez-vous, c’est comme si mon cerveau n’acceptait pas l’idée que tout aille tout à coup «trop» bien, et demande aux pensées intrusives de revenir troubler la fête… Ce qui est étonnant aussi, c’est que les pensées sont toujours sensiblement les mêmes, alors que le contexte ne l’est jamais.
Ces petits bruits de fond dans la tête sont incommodants. Parfois, alors que je suis en compagnie, ils se mettent à revenir quelques secondes. Je me retrouve alors parfois à «décrocher» de la conversation, et je ressens une culpabilité et un malaise (presque physique), heureusement imperceptible des autres, mais déroutant …
Dès que j’ai identifié qu’il s’agissait du retour inattendu du même trouble, j’ai filé sur internet. Je suis alors tombé votre page.
Tout ce blabla pour dire à ceux qui le liront que beaucoup vivent exactement la même chose qu’eux (vous n’êtes pas seul, et moi non plus) … et vous dire à vous Nicolas, que votre seule page, ainsi que les vidéos associées, m’ont d’ores et déjà aidé. Vos explications, dans le fond comme dans la forme, sont à la fois claires, simples, et particulièrement rassurantes. Je n’ai pas encore acheté votre e-book, mais je compte le faire très bientôt! En effet, je pense que le “combat” n’est pas terminé…
Un grand merci pour votre travail, en vous souhaitant le meilleur,
Nicolas (oui, aussi).
Nicolas Sarrasin says
Bonjour Nicolas,
Je vous remercie beaucoup d’avoir pris le temps de partager votre commentaire! Je suis très heureux que les articles de mon site et mes vidéos vous aient été utiles et je suis sûr que mon livre vous aidera également, comme il a su aider un grand nombre de personnes jusqu’à présent.
Merci encore et à bientôt !
Pauline says
Un grand merci pour ce livre qui est tellement réconfortant.
Il permet de mieux se comprendre et aide beaucoup !!
Nicolas Sarrasin says
Bonjour Pauline,
Je vois que vous vous êtes procurée mon livre il y a plusieurs mois. Je suis vraiment très heureux qu’il vous ai aidée et je vous remercie infiniment de l’avoir partagé dans les commentaires.
Je vous souhaite le meilleur.
Grégoire says
Bonsoir Nicolas,
Tout d’abord, un immense merci pour votre e-book qui répond à beaucoup de questions que je me posais. Votre livre est très clair et donne beaucoup d’espoir. Il en donne à moi et à sûrement beaucoup de personnes (à lire les commentaires très positifs des autres). Je vais le conseiller autour de moi, surtout à un ami qui en a bien besoin. 🙂
J’aimerais s’il vous plaît vous poser une question: la méthode DALC fonctionne pour moi très bien pour des pensées à faible charge d’anxiété car j’arrive à décomposer les étapes une à une.
Mais j’ai beaucoup de mal à l’adopter dans un cas précis. Je m’explique.
Je discutais un jour avec une personne. Son regard pendant la discussion m’a gêné et j’ai commencé à ressentir de l’anxiété car j’ai vu qu’il voyait ma gêne (il était ensuite lui aussi gêné de mon regard…). Cette anxiété s’est ensuite généralisée à beaucoup d’autres regards (amis, collègues, etc.) car j’ai trop “écouté” la peur que cette situation ne recommence.
Ainsi, un regard d’une personne peut tout à coup me donner une énorme charge d’anxiété, à tel point que j’ai des palpitations, très chaud, etc. car je ne peux pas fuir son regard mais à la fois je vois que ma gêne dérange l’autre personne et, quand il s’agit d’un ami, c’est vraiment difficile car personne n’ose en parler.
Ainsi que faire quand l’anxiété est si forte, si déstabilisante en situation “réelle” qu’il est quasiment impossible de l’accepter?
La gêne ressentie et les pensées instrusives qui suivent gagnent sur le DALC.
Pouvez-vous me conseiller une stratégie pour vaincre cela?
Merci beaucoup Nicolas
Nicolas Sarrasin says
Bonjour,
Je vous remercie d’abord pour vos bons mots au sujet de mon travail (je suis en effet très heureux de pouvoir aider autant de personnes) et je suis aussi très heureux que mon livre vous ait été utile.
Pour répondre à votre question, retenez que l’anxiété, aussi intense et impressionnante qu’elle soit, n’est pas dangereuse et que la stratégie DALC devient de plus en plus facile à appliquer à mesure que vous la pratiquerez.
Si vous n’arrivez pas à l’appliquer “en temps réel”, vous pouvez vous créer ce qu’on appelle une “échelle d’exposition” où vous trouverez des situations intermédiaires qui impliquent votre peur mais qui suscitent moins d’anxiété et à travers lesquelles vous vous pratiquerez à appliquer le DALC.
Un exemple de situation intermédiaire pourrait être lorsque vous vous trouvez avec un interlocuteur de confiance (amis, famille). Vous lui direz ce que vous vivez (votre gêne du regard) tout en expliquant comment fonctionne le trouble anxieux dont vous souffrez pour lui permettre de savoir pourquoi vous vivez les choses ainsi. De cette manière, vous déconstruiriez l’ensemble de la situation qui est source d’anxiété.
En effet, l’anxiété et le TOC fonctionnent énormément à travers des craintes et des anticipations, donc des situations imaginées. Les réactions physiologiques intenses (décharges d’anxiété) proviennent donc de ce que nous imaginons de la situation et non de la réalité. S’exposer à la réalité et voir que la personne à qui vous en parlerez non seulement ne vous jugera sans doute pas mais sera flattée de la confiance que vous lui accorderez mais elle vous aidera à déconstruire votre réaction anxieuse basée sur l’imagination et l’anticipation (et elle ne sera pas gênée elle-même par votre gêne, qu’elle comprendra, et cela vous aidera à faire disparaître la gêne et l’anxiété qui est y associée).
Si cette suggestion ne vous paraît pas possible, je vous invite à trouver d’autres “situations intermédiaires” qui suscitent moins d’anxiété et qui sont reliées à votre peur, car seul vous-même pouvez trouver ces situations selon votre vécu et les niveaux d’anxiété que vous vivez.
Cela vous permettra de vous pratiquer dans des contextes moins anxiogènes avant de vous confronter aux situations qui suscitent le plus d’anxiété pour vous actuellement et cela vous préparera davantage à les affronter avec succès.
En terminant, j’ai lancé un programme Web complet pour concevoir son propre plan de traitement par exposition avec prévention de la réponse. Je vous invite à le suivre car il a été conçu pour répondre spécifiquement (et efficacement) à ce genre de problème.
Je vous souhaite le meilleur.
Grégoire says
Cher Nicolas,
Un immense merci pour votre retour très concret.
Je vais tenter de faire des expositions “graduelles” et oui, je pourrai tout à fait en parler à un ami de confiance.
J’attends avec impatience votre e-mail sur votre programme sur l’exposition avec prévention de la réponse.
D’ailleurs, à ce sujet, et qui pourra m’aider dans l’application de vos conseils, j’ai une question que je me pose régulièrement. Exemple: je suis à côté d’une personne dans une voiture. Une pensée intrusive suivie de beaucoup d’anxiété me dit «ne la regarde pas, tu vas être gêné». À ce moment là, si je suis la méthode DALC, je vois la pensée intrusive, je l’accepte avec bienveillance et je la laisse m’habiter tant qu’elle le souhaite.
Mais est ce que je dois tout de même regarder la personne (ça pourrait paraître comme une compulsion «vérifier qu’il y a pas de gêne») ou ne pas regarder la personne car je ne tiens pas compte de la pensée intrusive. Comment savoir quand il faut s’exposer ou non?
Merci pour votre retour.
Nicolas Sarrasin says
Re-bonjour Grégoire,
Pour répondre à votre question, si le comportement vise à faire diminuer l’anxiété en relation à votre obsession (peur), comme s’empêcher de regarder la personne (par peur de la gêne) ou la regarder pour vérifier (se rassurer qu’il n’y a pas de gêne), c’est une compulsion. Retenez donc que, dans une compulsion, l’objectif du comportement vise à réduire l’anxiété face à la peur. Alors un même comportement peut être ou non une compulsion: cela ne dépend pas du type de comportement mais de son objectif face à l’obsession dans le TOC.
Je l’explique en détail dans mon livre lorsque je donne la définition des compulsions. Je vous invite à le relire, plusieurs fois au besoin, car mieux vous maîtriserez le sujet et le comprendrez et plus il vous sera facile d’intervenir.
Je ne peux malheureusement répondre à plus de questions dans les commentaires car, comme je vous l’expliquais dans la messagerie Facebook, je ne fais pas de consultation individuelle.
Merci de votre compréhension et bonne suite dans vos succès face au TOC!
Alicia says
Bonjour Nicolas,
Je souffre de phobie d’impulison depuis bientôt 4 ans et notamment ciblé sur le fait de faire du mal à mes enfants… C’est horrible alors qu’ils sont ce que j’aime le plus au monde!!! ❤️
Je souffre et je fais souffrir mon entourage…
J’ai commencé une TCC avec une super psy qui m’a aidé à comprendre certaines choses (mécanisme, fonctionnement et surtout la pensée imaginaire quand j’étais enfants; gamine j’ai pensé au décès de mon grand père et il est décédé quelques jours ou quelques semaines plus tard et je me suis construite en me disant que c’était moi qui l’avait tué par ma pensée… Du coup, mécanisme bien ancré…)
Je n’arrive pas à accepter ces idées et surtout à comprendre pourquoi moi, et j’ai envie de reprendre ma vie normale et surtout avoir une sérénité pour moi, mes enfants et mon entourage…
C’est une énorme souffrance cette phobie et peu compréhensible pour les autres…
Accepter c’est si simple, mais comment faire?
Je vais lire ton ebook en espérant qu’il arrivera à me faire quitter ce mauvais tunnel…
À bientôt!
Nicolas Sarrasin says
Bonjour Alicia,
Je compatis avec tes souffrances mais tu ne dois pas te décourager. Le TOC est l’un des troubles qui se traite le mieux lorsque les bonnes méthodes sont utilisées et tu peux tout à fait regagner ta qualité de vie si tu consacres le travail de la bonne manière.
Si tu suis une psychothérapie TCC, tu devrais être orientée vers un traitement par exposition avec prévention de la réponse, ce qui est la méthode la plus efficace pour traiter le TOC. Ce que tu me décris de ce que tu fais avec psy ne semble pas y correspondre.
Pour arriver à accepter tes pensées, tu dois bien comprendre le fonctionnement du TOC et tu sauras combien ce n’est pas ta faute si tu as de telles pensées.
Si tu es intéressée à lire mon livre, je te suggère de te le procurer à travers mon programme Web complet de traitement du TOC que j’ai lancé il y a peu de temps. Tu disposeras ainsi des meilleurs outils pour traiter véritablement le problème qui te fais souffrir.
Je te souhaite le meilleur.
Alicia says
Bonjour Nicolas
Je fais suite à ton commentaire. Qu’entends-tu par un traitement par exposition avec prévention de la réponse?
Ma psy m’expose et moi-même j’applique les exercices. Elle est spécialisée dans la TCC.
Cela fait 1 an que je suis en thérapie.
Au départ je pensais que ma guérison dépendait des autres.. J’ai vu un hypnothérapeute, un psychiatre, un psychologue. Et là je me rends compte que ma guérison dépend seulement de moi.
Comment accepter, comment mettre à distance ces pensée qui nous font tant souffrir.
J’ai essayé beaucoup de chose…
Que me conseilles-tu comme livre ?
Et merci pour ce blog tu nous permet de voir que l’on n’est pas seule et surtout de pouvoir échanger nos problèmes.
À bientôt.
Nicolas Sarrasin says
Re-bonjour Alicia,
Je fournis de nombreuses ressources sur mon site qui présentent en détail le problème du TOC et qui parlent de l’exposition avec prévention de la réponse. Plutôt que répéter ce contenu dans les commentaires (ce qui est très chronophage pour moi), je t’invite à lire mes articles qui t’aideront à comprendre le problème et cette fantastique solution, notamment:
– https://www.nicolassarrasin.com/trouble-obsessionnel-compulsif-toc
– https://www.nicolassarrasin.com/traitement-trouble-obsessionnel-compulsif-toc
J’ai passé des centaines d’heures à créer tout le contenu que j’offre sur mon site, alors il faut en profiter. 🙂
Tu as absolument raison en disant que ta guérison dépend de toi. Il s’agit même d’une base fondamentale en psychothérapie: pour aller mieux, nous devons être prêts à consacrer les efforts nécessaires et à apporter les changements qu’il faut. Cela, personne ne peut le faire à notre place.
Tu n’es malheureusement pas la première à me partager avoir essayé plusieurs approches, sans résultat concluant. Je ne suis pas en mesure d’analyser ni de commenter ce que tu fais comme type d’exposition avec ta psy, mais si cela fait un an que tu poursuis et que les résultats ne sont pas au rendez-vous, il faudrait peut-être modifier l’approche.
Le fait est que les stratégies véritablement efficaces pour traiter le TOC sont peu connues et peu utilisées, surtout dans les pays francophones (les approches dont je parle sont davantage utilisées au Canada et aux États-Unis). C’est la raison pour laquelle j’ai passé plus d’un an à créer le programme dont je te parlais dans mon commentaire précédent et qui permet d’appliquer l’exposition avec prévention de la réponse à sa propre situation. Mon programme accompagné de mon ebook sur les pensées intrusives est la meilleure ressource dont je dispose pour t’aider et elle a déjà aidé de nombreuses personnes avec ce type de problème.
Cletch says
Bonjour Nicolas !!!
Tout d’abord, un IMMENSE MERCI pour ce que ton ebook sur les pensées intrusives et indésirables et tes articles m’ont apporté. Je pense vraiment gagner du temps avec de tels contenus. Pour “boucler la boucle”, j’aimerais lire quelque chose d’assez complet sur l’émotion de colère et qui traite longuement des réactions physiologiques (puisque comme tu le dis très justement, les personnes souffrant de TOC “réagissent fortement”). Je voudrais comprendre certaines choses. Hier, j’ai passé pas mal de temps à rechercher un ouvrage paraissant intéressant sur le net mais sans succès. Aurais-tu des références ?
Après, tu évoques la “décharge d’anxiété” dans un commentaire récent, pourrais-tu, s’il te plait, détailler quelque peu ?
Je te remercie :).
Nicolas Sarrasin says
Bonjour,
Je suis très heureux que mon livre t’ait aidé toi aussi et je te remercie de me l’avoir partagé. Ça me fait chaud au coeur.
Je ne sais pas en quoi le TOC te touche en particulier (tes symptômes), mais pour aller plus loin (“boucler la boucle” comme tu dis), je te conseille d’approfondir les étapes du traitement par exposition avec prévention de la réponse qui est le traitement le plus efficace pour réduire progressivement les émotions négatives et les réactions anxieuses qui suivent les pensées intrusives et obsessionnelles.
Lire sur les émotions et les réactions physiologiques te permettra d’apprendre sur le sujet mais pas nécessairement d’agir au même titre que le traitement permet de le faire.
Malgré tout, je t’invite à lire mon article sur l’intelligence émotionnelle qui contient à la fin des références de très bons livres sur le sujet.
Quand à ma référence à la “décharge d’anxiété”, il ne s’agit que d’une image pour illustrer la vague d’anxiété qui submerge une personne (déjà anxieuse de par le fait qu’elle souffre de TOC) lorsqu’une pensées la fait réagir. J’aborde ce sujet dans de nombreux articles sur mon site alors je ne détaillerai pas davantage ici. 🙂
Je te souhaite le meilleur.
Fiona says
Un grand merci à vous d’avoir conçu ce livre. Que de soulagement!
Ça faisait presque 4 ans que j’avais ces pensées indésirables qui tournaient en boucle, j’étais au bord de la déprime, je croyais que je ne verrais jamais le bout du tunnel!
Mais grâce à vous, si.
Au bout d’un bon mois d’efforts, en lisant régulièrement le livre dès que j’en avais besoin et en suivant surtout la méthode clé, j’y vois beaucoup plus clair.
Au début de la mise en place des méthodes, c’était très dur car j’espérais juste une méthode radicale qui ferait disparaître mes pensées indésirables en un coup de baguette magique, et il n’en était rien. J’ai vécu beaucoup d’anxiété les 3 premières semaines. Mais depuis 1 semaine tout se met en place concrètement dans ma tête et tout me semble beaucoup plus sensé.
Il faut vraiment y croire, lâcher prise, et accepter qu’il puisse avoir une autre façon de percevoir ses pensées.
Tout le poids de ces années de souffrance où je n’ai cessé de me remettre en question, je m’en suis servie afin d’être la plus rigoureuse possible et suivre les méthodes indiquées pour mettre un terme à tout ça! Ça m’a motivée encore plus (c’est mon expérience personnelle).
Merci encore, infiniment!
Nicolas Sarrasin says
Bonjour Fiona,
Je suis très heureux que mon ebook vous ait été utile à vous aussi! Il est normal d’espérer trouver une méthode “miracle” qui, sans aucun effort, nous sortirait instantanément de notre souffrance.
Malheureusement, notre cerveau ne rend pas de telles méthodes possibles. Les pensées obsessionnelles sont le produit de longues habitudes dans la manière de les percevoir, et briser de telles habitudes prend un certain temps et des efforts.
Vous êtes donc la preuve que, quand on applique les méthodes, les résultats sont en rendez-vous, et ces résultats sont le plus important!
Je vous remercie d’avoir pris le temps de nous partager vos résultats et votre expérience dans les commentaires.
Je vous souhaite le meilleur.
Élise says
Bonjour,
Déjà un grand merci pour ce livre que j’ai trouvé très complet, et qui m’a surtout permis de comprendre pourquoi ce que j’entretenais ne marchait pas sur moi: j’essayais d’accepter ma pensée mais une fois qu’elle revenait je m’en voulais instantanément et je cherchais des raisons de pourquoi je pense ça, et d’aller toujours tout questionner.
C’est encore très dure au quotidien, parce que je me sens épuisée de vivre ça, et je voulais vous demander si cela s’applique bien à mon cas.
De base, en septembre dernier, j’ai eu une pensée et j’ai commencé à psychoter dessus. J’en ai parlé à une amie qui m’avait confié il y a quelque temps vivre quelque chose de compliqué. Elle m’a alors expliqué ce qu’était la phobie d’impulsion et elle m’a donné beaucoup d’exemples. Cela ne m’a pas vraiment rassurée parce que je suis passée d’une seule pensée dérangeante à beaucoup beaucoup, en me disant “oh mais imagine que moi je pense ça aussi”, et du coup y penser et ainsi rentrer dans le cercle vicieux d’une mauvaise pensée.
J’ai encore la sensation après la lecture de votre bouquin d’avoir du mal à prendre de la distance; je n’ai plus peur de l’impulsion: ça j’ai très vite compris, mais j’ai la peur constante que ces pensées soient présentes. Je me suis imaginée des moments de bonheur qui seraient gâchés par des pensées intrusives par exemple.
Ou j’ai toujours peur de penser à une pensée qui serait “pire” et du coup j’en crée une nouvelle, etc. Ma psychologue m’a diagnostiqué une phobie d’impulsion qui est aujourd’hui devenu un trouble d’anxiété généralisé.
Je pense prendre votre livre complémentaire sur le TOC. Pensez-vous que cela pourrait m’aider dans mon cas?
Je vous remercie d’avance pour votre réponse,
Nicolas Sarrasin says
Bonjour Élise,
Tout d’abord, je suis heureux que mon livre vous ait été utile. Je remarque cependant que vous vous l’êtes procuré le 22 mai dernier. Comme je l’explique à la fin du livre, vous devez vous donner le temps d’appliquer les exercices et avoir la patience de voir les résultats. Si vous êtes trop pressée et constamment à l’affût de ce qui se passe, vous entretiendrez l’anxiété et nuirez au processus.
Ensuite, si vous n’avez plus peur du contenu de vos pensées, c’est déjà un très grand pas. Vous semblez cependant avoir développé l’obsession de craindre d’avoir des pensées tout court.
Dans le TOC, presque tout peur devenir une obsession, comme vous l’avez expérimenté lorsque votre amie vous a donné des exemples et ces exemples ont porté des “possibilités” à votre attention, qui ont pu devenir des obsessions à leur tour.
Alors si vous ne tombez plus dans le piège du TOC de croire que vos pensées sont mauvaises ou peuvent vous faire agir sous l’impulsion (ce qui est déjà un grand pas), vous semblez tomber maintenant dans le piège de craindre d’avoir des pensées (tout court). Vous devez donc simplement appliquer les stratégies à ces craintes elles-mêmes.
Enfin, vous parlez de mon “livre complémentaire sur le TOC”. En fait, il ne s’agit pas d’un livre mais d’un programme Web vidéo complet de traitement du TOC. C’est plutôt le livre que vous avez lu qui est complémentaire à ce programme. Et puisqu’il faut bien comprendre le TOC pour le traiter efficacement et éviter de tomber dans ses pièges, comme cela semble être ce qui vous arrive, je ne saurais trop vous recommander d’utiliser ma ressource la plus complète, c’est-à-dire mon programme, et non vous contenter de mon livre qui l’accompagne.
Je vous souhaite le meilleur.
Laurence says
Bonjour Nicolas
Je viens à l’instant de lire votre article. Et rien que d’avoir lu cela, j’ai eu l’impression qu’il a été écrit spécialement pour moi. Je me reconnais énormément quand vous parlez des pensées intrusives obsessionnelles (pour ma part ce sont des pensées sur des choses qui m’inquiètent… et cela peut être n’importe quoi). Et effectivement, je tombe bien dans le piège que me tend mon cerveau, car je fais l’erreur de tout analyser et d’essayer de trouver d’autres pensées qui pourraient me rassurer. Donc oui, je tombe dans une sorte de cercle vicieux. Bon sang que c’est épuisant.
Je suis de nature très anxieuse et j’ai des rituels de vérifications avant d’aller me coucher le soir (je dis rituels car je ne sais pas à partir de combien de fois on peut parler de toc).
Bref, je viens de lire votre article et je ne savais pas que les pensées pouvaient être considérées comme des tocs. Du coup, aujourd’hui je peux dire que je souffre de tocs de pensées…
Je suis donc hyper motivée à acheter votre livre pour en finir une bonne fois pour toutes avec cet engrenage.
En tout cas merci beaucoup de vouloir nous aider.
Nicolas Sarrasin says
Bonjour Laurence,
Je suis très heureux que vous vous soyez retrouvée dans mon article et qu’il vous ait aidée. Pour déterminer si un rituel est une compulsion (un des symptômes principaux du TOC avec les obsessions), ce n’est pas le nombre de fois qu’on le réalise mais à quel point cette action nuit à la qualité de vie (évidemment, plus le nombre de fois est élevé et plus le potentiel de nuire à la qualité de vie est élevé aussi). Je vous invite à lire mon article sur les compulsions pour en apprendre davantage sur le sujet.
J’espère que mon livre saura vous aider. Mais pour aller en profondeur, il est préférable de disposer des ressources complètes. Or, mon livre n’est que la première étape incluse dans mon programme Web “Libérez-vous du TOC et des obsessions“.
Pour mettre toutes les chances de votre côté, vous êtes mieux de profiter des ressources complètes que vous offre mon programme avec mon livre que de ne lire que mon livre seul.
Je vous souhaite le meilleur.